interdiction de vaper

La cigarette électronique : les vapoteurs n’ont aucune inquiétude à avoir !

Fin 2017 est apparue l’étude du Professeur Riccardo Polosa, directeur de l’Institut de Médecine de l’Université de Catane, sur les risques liés à la vapeur de cigarette électronique. Cette étude qui a

riccardo palosa

été menée sur plus de 3 ans nous livre des résultats sans appels : les vapoteurs n’ont subi aucune altération du système respiratoire et du système cardiaque tout en bénéficiant d’une importante réduction des risques liés au tabagisme !

L’étude du Professeur Riccardo Polosa

L’étude a été menée entre 2013 et 2017 dans le centre hospitalier du Professeur R. Polosa. Le protocole d’étude a débuté avec la sélection des sujets de l’étude, il a été jugé valide par le comité d’éthique de l’Université de Catane. Les personnes sélectionnées devaient répondre à certains critères :

– aucun passé tabagique (moins de 100 cigarettes au courant de leur vie)

– utilisateurs réguliers de cigarettes électroniques depuis plus de 3 mois.

Le second groupe qui aura servi de référentiel dans cette étude a été constitué d’employés du centre hospitalier de l’Université de Catane entre juin et septembre 2013. La collecte des informations s’est arrêtée en mars 2017.

Chaque vapoteur consommait en moyenne 4 ml de e-liquide par jour (certain avec nicotine et d’autres sans). Sur les 3 ans et demi de suivi, trois examens de santé ont été effectué sur chacun des sujets. Ce suivi comportait une procédure de spirométrie et toute une batterie de tests comportant l’analyse des rejets d’oxyde nitrique et de monoxyde de carbone, des scanners HD des poumons et la mesure systématique de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque.

Les résultats de cette étude sont plus qu’encourageants !

Rythme cardiaque

 

L’analyse des données relevées à partir des tests effectués n’a révélé aucune modification des signes vitaux comme la pression artérielle ou la fréquence cardiaque, des fonctions respiratoires ou du poids. Bien que dans l’échantillon certains puissent être considérés comme vapotant de plus grandes quantités que d’autres, aucune apparition de liaison pulmonaire ou d’un quelconque dysfonctionnement respiratoire n’a pu être décelé.

Certaines critiques ont pu émettre des doutes au sujet de la taille de l’échantillon qui pourrait ne pas être significatif. Malgré tout, l’étude a été reçue positivement dans le milieu de la recherche car elle dévoile certains pans qui étaient cachés jusqu’à présent. Une étude plus poussée améliorerait certainement la connaissance des effets à plus longs termes mais beaucoup de peurs ont été effacées suite à la publication de ce rapport.

Maladies pulmonaires

Dans tous les cas, cette étude aura eu le mérite d’ouvrir de nouvelles possibilités de recherches dans le

domaine de la lutte contre le tabagisme. Le Professeur R. Polosa a expliqué qu’il s’intéressait également aux effets de l’inoculation de vape par des personnes souffrant de maladies pulmonaires chroniques et même de malades du diabète. En définitive, il pense que des maladies telles qu’Alzheimer ou Parkinson pourraient également être vues sous un angle différent grâce à la cigarette électronique.

Pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet, voici le lien de l’étude du Professeur Riccardo Polosa publiée dans la revue Nature – Scientific Report en novembre 2017.

 

Vapoter aide à gérer le manque

Combien de personnes que nous connaissons essayent tant bien que mal à arrêter de fumer et craquent dès les premiers jours ? Ce besoin irrésistible de fumer que ressentent ceux qui tentent d’arrêter est ce qu’on appelle le « craving » tabagique. Le Professeur Jean-François Etter, professeur de santé publique à l’Université de Genève, a publié une étude dans la revue médicale Drug and Alcohol Dependence à ce sujet.

Le manque ressenti est plus faible

Pour réaliser son étude, le Professeur Jean-François Etter s’est basé sur un échantillon de 374 utilisateurs réguliers de cigarette électronique ayant arrêté la cigarette de tabac moins de deux mois avant le début de l’étude.

Le résultat est également sans appel : utiliser une cigarette électronique réduit de façon significative le « craving » et il va même plus loin en disant que plus la dépendance est forte, plus le désir sera amoindri. Il admet que ce mode de consommation de nicotine est un très bon apport dans la démarche d’aide au sevrage de tabac en plus du tabagisme passif suite à l’étude récente qui confirmait que la cigarette électronique ne génère aucune toxine.

La cigarette électronique est avant tout un moyen pour arrêter de fumer définitivement !

La cigarette électronique est avant tout un moyen d’arrêter complètement de fumer du tabac. Selon une étude qui a été publié en 2017 par des chercheurs du Royaume-Uni, la toxicité moindre de la cigarette électronique doit être vue comme une alternative au tabac sur le long terme. Cette étude publiée dans Annals of Internal Medicine, a été mené par plusieurs scientifiques de l’University College de Londres, démontre que vapoter est une alternative au tabac sur le long terme.

Les résultats publiés dans l’étude révèlent un taux excessivement bas de substances cancérogènes et toxiques dans le corps des anciens fumeurs étant passés à la cigarette électronique par rapport à des fumeurs normaux. Encore selon cette étude, l’utilisation de la cigarette électronique réduirait substantiellement le taux de substances cancérogènes et de nitrosamines de plus de 95% dans l’organisme de ses utilisateurs. Mais attention, l’étude révèle également que ceux qui associent la cigarette normale à la cigarette électronique s’exposent à de plus grands risques.

Les risques liés au vapotage seraient très faibles sur le long terme

Cette étude portant sur l’efficacité de la cigarette électronique concernant le sevrage au tabac démontre à partir des données qu’elle a récoltées que le risque à long terme de la cigarette électronique par rapport à la cigarette de tabac est très faible. Le Docteur Shabab explique cette conclusion en lien avec les très faibles doses de substances toxiques présentes dans le corps des vapoteurs par rapport à celui des fumeurs.

Cette étude n’est qu’un diagnostic préalable des données actuellement recueillies et elle fera l’objet d’un approfondissement ultérieur en complétant et développant certains aspects mis de côtés. C’est une étude qui a été réalisée sur un échantillon de 181 participants qui étaient répartis en 5 groupes :

  • fumeurs de cigarettes uniquement;
  • fumeurs de cigarettes utilisant des substituts à la nicotine;
  • fumeurs de cigarettes qui utilisent la cigarette électronique (vapo-fumeurs);
  • utilisateurs de cigarette électronique uniquement;
  • anciens fumeurs utilisant des substituts à la nicotine;

De nouvelles applications possibles à la cigarette électronique

Ces études ont le mérite de lever le voile sur certains doutes concernant la cigarette électronique. Aucune modification de la tension artérielle, pas d’augmentation de la fréquence cardiaque et une réduction des risques jouent en faveur de la cigarette électronique. Pour éviter le ravage fait par la cigarette de tabac il est très encourageant de voir que certaines alternatives sont plus que convaincante à ce sujet.

Plusieurs chercheurs avancent le fait que la cigarette électronique pourrait être un atout majeur en matière de croissance de la santé publique même si elle a fait une entrée assez tardive sur le marché. Faire en sorte de réduire drastiquement le nombre de décès liés au tabagisme est un des défis de notre ère et la voie a l’air d’être bien tracée.

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