Le terme vapoter fait probablement partie des verbes que l’on entend le plus actuellement. Pourquoi ? Parce que celui-ci est directement relatif à la cigarette électronique. Ainsi, dans l’absolu, ce mot a attrait au fait de se servir de la e-cigarette. On l’oppose d’ailleurs au fait de fumer, ce néologisme a pour but de se confronter directement à cet acte nocif pour la santé, que l’on ne peut pratiquer qu’avec une vraie cigarette. Vapoter, ce n’est donc pas fumer.

Arrêter de fumer est un moment difficile pour toute personne qui consomme du tabac au quotidien, et le fait de vapoter s’avère particulièrement pratique si l’on souhaite se débarrasser de cette habitude. La preuve en est, aujourd’hui ce sont 2 millions de personnes qui utilisent la cigarette électronique et donc vapotent au quotidien afin d’en finir avec leurs bon vieux paquets de tabac. Ce substitut, avec ou sans nicotine, a beaucoup de succès auprès des fumeurs ou ex-fumeurs en devenir.

Vous vous demandez probablement comment est venue cette idée et comment ce terme a été construit. Nous allons bien entendu vous en parler, et évoquer avec vous ce qu’est techniquement le fait de vapoter. Enfin, nous verrons quels sont les avantages de cette nouvelle habitude à prendre dans le but au moins d’espacer sa consommation de tabac.

« Vapoter », le terme

Ce néologisme ou nouveau terme qui est arrivé en même temps que la cigarette électronique est en rapport direct avec ce que cette dernière diffuse : de la vapeur. Cela explique ainsi la construction du mot. Au lieu de fumer, on vapote donc, en utilisant sa cigarette électronique. Il s’agit d’un mix entre « vapeur » et « crapoter » en quelque sorte, sachant que ce terme signifie fumer sans avaler la fumée.

Pour la petite histoire, le mot « vapoter » provient d’un concours qui a été organisé en 2008, au moment des débuts de la cigarette électronique. Le but était de se démarquer du mot fumer, tout en évoquant l’acte d’utiliser la e-cigarette. Ainsi, plusieurs mots ont été proposés aux internautes, et ce fut celui-ci qui fut retenu parmi une longue liste de termes. Juste après vapoter, les mots qui avaient retenu les faveurs des internautes étaient « fluver », ou « smoguer », pourquoi pas même « humer », ou plus direct encore « electrofumer ». Avec 22,82% des suffrages, c’est donc le terme vapoter qui a conquis les utilisateurs. Ce sont donc quelques dizaines de personnes qui ont créé un mot que l’on utilise aujourd’hui au quotidien, quand on est doté d’une cigarette électronique. Etonnant, n’est-ce pas ?

L’acte de vapoter

Pour comprendre comment vapoter fonctionne, il faut aussi être conscient de la manière dont on tire sur une cigarette. On la pince entre ses lèvres, on aspire fortement la fumée dans sa bouche, puis avec une seconde respiration, on la fait descendre plus profondément, en prenant une grande bouffée. C’est ainsi effectivement que l’on fume, mais aussi que l’on vapote, à une différence près et pas des moindres : ici il ne s’agit bien sûr pas de fumée mais bien de vapeur.

On va alors procéder exactement de la même manière au moment de vapoter : la vapeur produite par la cigarette électronique, grâce au e-liquide préalablement chauffé, fera l’objet d’une longue bouffée rappelant ainsi les sensations de la cigarette classique, mais sans pour autant nécessiter la moindre fumée. C’est là sans doute que se situe tout l’intérêt de ce petit instrument : il donne anatomiquement l’impression que l’on fume, ce qui permet de reproduire le geste ainsi que la sensation physique de la cigarette, sans que cela ne représente le même danger : pas de goudron, pas d’ammoniac, les substances dangereuses et cancérigènes de la cigarette ne sont plus là pour agresser nos poumons. Et pourtant, on continue d’avoir le sentiment que l’on fume !

Vapoter : autorisé pour le moment

Pourquoi l’acte de vapoter représente-t-il aujourd’hui un intérêt aussi important ? Tout d’abord, on va pouvoir se sevrer tranquillement de la nicotine, tout en s’interdisant tous les poisons contenus dans la cigarette. Il existe en effet du e-liquide contenant ou non de la nicotine, et dans diverses proportions. À l’instar du patch, on va donc pouvoir diminuer tranquillement la dose à son rythme, pour finalement se sevrer totalement de cette substance addictive. Ainsi, la dépendance physique à la cigarette est gérée de cette manière plutôt judicieuse.

Concernant la dépendance psychologique, c’est justement en continuant de reproduire le geste de fumer que l’on trouvera le soulagement, ainsi qu’une certaine facilité au moment de l’arrêt. Le but sera ainsi de passer petit à petit dans le monde des non-fumeurs, sans pour autant avoir à se faire violence, ni à abandonner la sensation physique.

Autre avantage : vapoter est pour le moment toujours autorisé dans les lieux publics. En faisant vos courses, au bureau, au café ou au restaurant, voire même au cinéma, vous pourrez utiliser votre cigarette électronique là où bon vous semble, jusqu’à nouvel ordre.

Vapoter est donc aujourd’hui une alternative très intéressante au fait de fumer. Tout d’abord, en matière de santé, les résultats sont tout à fait probants et réels, puisque l’on se débarrasse de nombreux poisons, comme le goudron par exemple, qui ne sont alors plus inhalés et n’agressent plus les poumons. On va également réaliser des économies très importantes en s’en remettant à cette méthode, puisque l’on investit une fois dans une e-cigarette et de temps en temps dans des flacons de e-liquide qui durent, et qui sont bien moins onéreux qu’un paquet de cigarettes. Les bénéfices sont donc aussi nombreux que variés, ce qui explique pourquoi vapoter est aujourd’hui très populaire.

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